"La fille d'Aung San, héros de l'indépendance birmane assassiné alors qu'elle n'a que 2 ans, connaît la cruauté du renoncement personnel. À son combat pour la démocratie en Birmanie, elle a tout sacrifié. L'homme qu'elle aimait est mort sans qu'elle ait jamais eu l'occasion de le revoir. La junte militaire qui tyrannise le pays a refusé jusqu'au dernier moment un visa à son mari, Michael Aris, brillant universitaire britannique.
«Ce fut un amour amputé de longues années», dit-elle seulement en mars 1999, au lendemain du décès." Mais encore :"Je n'ai aucune rancune à l'égard de ceux qui m'ont détenue. Je crois en les droits de l'homme et en la règle de droit», a indiqué par ailleurs l'opposante, vêtue d'une tenue traditionnelle bleu foncé. «La démocratie, c'est la liberté d'expression», a-t-elle insisté. «J'ai besoin de l'énergie du peuple [...]. Je veux entendre la voix du peuple et, ensuite, nous déciderons de ce que nous voulons faire». Prix Nobel de la Paix 1991.
«Ce fut un amour amputé de longues années», dit-elle seulement en mars 1999, au lendemain du décès." Mais encore :"Je n'ai aucune rancune à l'égard de ceux qui m'ont détenue. Je crois en les droits de l'homme et en la règle de droit», a indiqué par ailleurs l'opposante, vêtue d'une tenue traditionnelle bleu foncé. «La démocratie, c'est la liberté d'expression», a-t-elle insisté. «J'ai besoin de l'énergie du peuple [...]. Je veux entendre la voix du peuple et, ensuite, nous déciderons de ce que nous voulons faire». Prix Nobel de la Paix 1991. in Le Figaro, Paris, 14 /11/2010 .
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